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Présidentielle

En RDC, Félix Tshisekedi replonge dans la mêlée électorale

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Alors que la campagne officielle débute dimanche 19 novembre, les opposants se réunissent en Afrique du Sud pour discuter d’une candidature commune. Malgré un maigre bilan, le président sortant, qui s’appuiera sur la machine de l’Etat pour faire campagne, se dit «serein».
Le président de la république démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, en visite à Bujumbura (Burundi) en mai 2022. (Tchandrou Nitanga/AFP)
publié le 17 novembre 2023 à 19h16

La plus grande ville francophone du monde s’échauffe. Si la politique est un sport de combat, à Kinshasa les élections sont des matchs de MMA où tous les coups sont permis. La campagne pour les élections présidentielle, législatives et provinciales du 20 décembre débute ce dimanche 19 novembre. Au terme d’un scénario totalement inattendu, le dernier scrutin, en 2018, avait débouché sur la première alternance pacifique de l’histoire de la république démocratique du Congo (RDC) avec la victoire – contestée – de l’opposant Félix Tshisekedi. Cinq ans plus tard, «Fatshi» remet son mandat en jeu, à front renversé : il dispose désormais de tout l’appareil d’Etat derrière lui.

Cette position lui donne incontestablement une longueur d’avance sur les 25 autres candidats à la présidentielle. Dans un pays aussi vaste que la RDC, encore largement dénué de routes et d’infrastructures de transport, mener une campagne à l’échelle nationale requiert une mobilisation financière considérable. Peu de candidats peuvent se permettre de telles dépense

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